Cela a jeté les bases de la réputation de Sidi Bou Said
en tant que village d’artistes. Par la suite, il est rapidement devenu un repaire d’artistes de renommée internationale.
Grâce aux efforts de l’artiste et musicologue français Baron Rodolphe d’Erlanger, auteur d’une encyclopédie en six volumes sur la musique arabe, le village a été protégé par la loi en 1915 afin de garantir sa préservation dans son état d’origine.
La visite de Sidi Bou Saïd consiste davantage à flâner dans les ruelles tout en s’imprégnant de l’atmosphère qu’à dresser une liste de monuments et d’attractions, mais ne manquez pas de prendre un café ou un thé au Café des Nattes (en haut de la place principale), où le temps n’a guère modifié l’extérieur ou l’intérieur de ce café maure typique.
Si vous recherchez les meilleures vues, promenez-vous jusqu’au mausolée d’Abu Said el Baji (sous le phare) d’où l’on a une vue incomparable sur le golfe de Tunis, Carthage, La Goulette et Tunis même.
Cette ancienne résidence restaurée avec amour date du début du XXe siècle, lorsqu’elle a été construite pour le peintre et musicologue français Baron Rodolphe d’Erlanger, célèbre pour son ouvrage en plusieurs volumes retraçant l’histoire de la musique arabe.
La vaste collection d’instruments de musique traditionnels du baron est exposée à l’intérieur, tout comme certaines de ses peintures. Mais la véritable raison d’une visite ici est de voir l’intérieur, avec ses éléments artisanaux complexes qui reprennent le meilleur de l’architecture traditionnelle tunisienne, et de voir les jardins avec leurs magnifiques vues sur la Méditerranée.